Pourquoi avoir crée une brasserie artisanale?

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«Depuis 4 générations ma famille fabrique et commercialise des boissons. Etant assez attentifs aux évolutions du marché, c'est en 1996, en partenariat avec mes associés, que nous avons pu constaté l’émergence de la bière artisanale notamment aux USA et au CANADA. Le continent américain était précurseur et novateur dans l'identification des nouveaux besoins en terme de consommation, d'envie, il fallait saisir cette opportunité et nous avons donc été l’un des premiers brasseur artisanal français en 1998».

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Quel est votre vision du marché actuel de la bière?

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«Si la grande partie des volumes se concentre actuellement sur 2 à 3 groupes en France, il n’en demeure pas moins que le marché de la brasserie artisanale est en plein développement. Une multitude de brasseries en tout genre se développe. Les consommateurs sont en demande d’une nouvelle offre. L’ensemble de nos artisans brasseurs se doivent d’être à la hauteur pour proposer des produits de qualité sans quoi nous risquons de décevoir nos clients.»

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Quels sont vos perspectives pour le futur?

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« Toujours progresser dans la qualité de nos produits, ce qui nécessite d’importants investissements. Ce n’est pas parce que nous sommes «artisan brasseur» que tout est permis. Il ne faut pas confondre  «brasseur de garage» et «artisan brasseur». C'est un métier à part entière, exercé autour  de contrôles stricts et rigoureux des produits. Sans cette compétence, des produits de «médiocre qualité» détériorent l’image de notre marché autant porteur soit-il. Il est important que nous consolidions notre base de clientèle (CHR, GMS et cavistes) pour capter davantage les consommateurs en direct par le biais de nos boutiques «Comme au Bistro». Nous souhaitons aussi développer de nouveaux modes de distribution, tels la vente en ligne ou être partenaire de manifestations organisées sur notre territoire comme le Grand prix de Serre- Che, le Challenge des moniteurs, le Derby de la Meije,...».